L'Afrique noire : Initiatrice des législateurs de l'antiquité

Le rôle éminent de l’Afrique noire de la période pharaonique dans la formation intellectuelle des législateurs de l’antiquité est une évidence historique et pourtant celui-ci n'est que rarement mis en avant.

Prenons Moïse le législateur des Hébreux, la bible mentionne qu’il fut «instruit dans toute la sagesse des Égyptiens et c’est ainsi qu’il devint puissant en paroles et en actes ». Pour confirmer « la présence du poète Homère en Egypte », nous dit le chroniqueur grec Diodore de Sicile, « les Egyptiens en apportent des preuves ! ». A propos du fondateur de l’école milésienne à savoir Thalès, l’écrivain grec Diogène Laërce affirme qu’il « n’eut point de maître, excepté le fait que lors de son séjour en Egypte, il vécut auprès des prêtres ». Quant à l’athénien Solon, l’écrivain grec Plutarque révèle qu’il fut l’élève d’un prêtre égyptien du nom de « Sonchis de Saïs » (soit Séankh du temple de Saou), etc.

En fait, nombreux furent ces législateurs antiques (Abraham, Moïse, Lycurgue de Sparte, Solon d'Athènes, Bouddha, Confucius, Démocrite d'Abdère, Bodhidharma, etc), qui ont légué à leur peuple, une espérance nouvelle reposant sur un projet civilisationnel dont les racines philosophico-intellectuelles sont à chercher dans les enseignements de la civilisation égypto-nubienne. C’est l’histoire de leur périple initiatique en Afrique noire, que l'auteur de cet ouvrage, N. Kalala Omotunde, souhaite aujourd’hui, vous dévoiler.